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Musulmane retrouvée morte dans le métro Fabre: Commentaires islamophobes choquants

31 janvier 2014 admin 0

Le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie dénonce la couverture médiatique sensationnaliste de certains médias (titres provocateurs) ainsi que les commentaires islamophobes émis sur les réseaux sociaux et dans certaines tribunes des médias de masse québécois. L’incitation à la haine et à la violence connait aujourd’hui au Québec une intensité inimaginable. Si ces commentaires étaient destinés à d’autres minorités au Québec, on aurait eu une montée aux barricades des chroniqueurs, éditorialistes et politiciens. Par contre, lorsqu’il s’agit des musulmans, l’indifférence est de mise. Tout propos ou acte haineux est interdit en vertu de la loi sur les crimes haineux. Il est de la responsabilité de tout citoyen ou citoyenne de dénoncer les auteurs de ces crimes au SPVM ( http://www.spvm.qc.ca/upload/documentations/crime_haineux-F.pdf ) Pour avoir une idée de la haine exprimée dans les commentaires de certains internautes, veuillez cliquer sur les liens suivants: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.249390565235070.1073741829.175894769251317&type=1 ou http://lerecherchistemasque.tumblr.com/post/75105100369/histoire-de-foulard   Le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie (CQCI) Courriel : info@islamophobiequebec.org Site Web : www.islamophobiequebec.org Facebook : www.facebook.com/Collectif.Contre.Islamophobie.Quebec Contact (514) 653 2079 Le Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) est un organisme à but non lucratif voué à la lutte contre l’islamophobie sous toutes ses formes et dans toutes les sphères de la société.

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Réaction du porte-parole du Collectif Québécois contre l’islamophobie aux allégations farfelues d’un regroupement pro-charte

24 janvier 2014 admin 0

«Adil Charkaoui, porte-parole du Collectif québécois contre l’islamophobie, a ridiculisé les allégations d’intimidations portées contre son organisation. «Ce sont les gens pour qui on se bat qui sont victimes d’intimidations: les femmes voilées qui se font cracher dessus ou se font agresser dans le métro de Montréal. J’ai moi-même reçu des menaces de mort», a plaidé M. Charkaoui. Il croit qu’il en va de la liberté d’expression de pouvoir identifier des personnes «qui contribuent, par leurs propos incendiaires, à stigmatiser une communauté».» Pour lire l’article dans son intégralité: http://journalmetro.com/actualites/national/435744/des-femmes-pour-la-laicite-sont-intimidees/

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Le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie n’est pas le seul à rejeter l’ensemble du projet de charte du PQ

16 janvier 2014 admin 0

«Nous ne sommes pas les seuls à rejeter l’ensemble du projet gouvernemental de la charte discriminatoire! Le Barreau du Québec non plus n’approuve aucune des mesures du projet liberticide du PQ.» Adil Charkaoui, coordinateur du Collectif Québécois Contre l’Islamophobie (CQCI). Malheureusement, tous les intervenants qui ont comparu durant les deux premiers jours n’ont pas soulevé l’inconstitutionnalité du projet dans SON ENSEMBLE! Et, au contraire, ils ont TOUS accepté 4 des 5 mesures proposées par le PQ!!! Le barreau taille en pièces le projet de charte le Barreau du Québec va tailler en pièces le projet de loi 60 sur la Charte des valeurs mis de l’avant par le ministre Bernard Drainville. Dans son mémoire, le Barreau critique systématiquement le plan de match du gouvernement Marois et juge déraisonnable l’encadrement prévu pour l’expression de l’appartenance à une religion. «…» Mais le ministre Drainville ne perd rien pour attendre: le Barreau du Québec n’approuve aucune des mesures prévues par son projet de loi sur les «valeurs de laïcité». Bien au contraire, il critique jusqu’à son titre: «[…] la notion de « valeur » est inappropriée pour décrire l’objet de ce projet de loi.» «…» Le Barreau croit même que le port de signes religieux est acceptable pour les juges ou les policiers, contrairement à ce que préconisent la Coalition avenir Québec et la commission Bouchard-Taylor. La prise de position du Barreau est un pavé dans la mare pour Bernard Drainville, qui affirme sans hésiter que son projet de loi franchirait le test des tribunaux. Pour les législateurs, l’avis du Barreau du Québec pèse toujours très lourd. Jean Charest s’était automatiquement rallié à l’opinion du Barreau quand l’organisme avait réclamé les pleins pouvoirs pour la commissaire France Charbonneau, à l’automne 2011. Signes religieux: interdiction «déraisonnable» D’abord, sur la question délicate du port de signes religieux, le Barreau estime que les interdictions prévues au projet de loi «seraient difficilement conciliables avec certaines libertés fondamentales protégées par la Charte québécoise et la Charte canadienne». Québec pourrait amender la Charte québécoise des droits pour inclure la laïcité de l’État, mais cet ajout devrait rester un «arrangement institutionnel» et non se traduire par une limite aux droits et libertés. Le Barreau juge «déraisonnable» la position du gouvernement Marois qui estime que le port d’un signe religieux ostentatoire par un fonctionnaire remet en question la neutralité de l’État. Pour le Barreau, il importe d’abord de clarifier cette notion de neutralité religieuse de l’État, l’objectif central du projet de loi 60. Selon l’ordre professionnel, «la neutralité religieuse de l’État n’équivaut pas à « l’invisibilisation » de tout signe de croyance religieuse chez les membres de son personnel, dans l’exercice de leurs fonctions, au contraire». Ce principe de neutralité «signifie que l’État ne peut prendre parti en faveur d’une religion aux dépens d’une autre». Aussi, «la neutralité religieuse de l’État n’est pas un objectif dont la réalisation s’apprécie au détriment de l’expression de la liberté de conscience et de la religion. La neutralité de l’État favorise au contraire la manifestation harmonieuse des consciences et des croyances individuelles», écrit le Barreau. Pour la Cour suprême, la neutralité de l’État est atteinte quand celui-ci «ne favorise ni ne défavorise aucune conviction religieuse». Manque de données À maintes reprises, le Barreau souligne que le gouvernement Marois n’a aucune donnée précise, aucune étude scientifique sur le port de signes religieux chez ses employés. Pour le Barreau, à défaut de «données probantes», «il nous apparaît déraisonnable d’adhérer à une prémisse selon laquelle « le port de signe ostentatoire revêt en soi un aspect de prosélytisme passif ou silencieux incompatible avec la neutralité de l’État, le bon fonctionnement de ses institutions et leur caractère laïque »», l’argument de base du ministre Bernard Drainville. Au surplus, les services gouvernementaux sont de plus en plus accessibles en ligne, les «contacts visuels» diminuent, «le port de signes religieux par ces employés du service public n’est nullement de nature à compromettre l’image de neutralité religieuse de l’État», relève le mémoire. L’idée d’étendre l’interdiction aux employés des fournisseurs ou des sociétés subventionnées est jugée inacceptable. «Il s’agit là d’une mesure déraisonnable du simple fait que l’État n’est généralement pas le véritable employeur» de ces salariés. Comme employeur, Québec doit viser à ce que la fonction publique «reflète dans toute la mesure du possible la diversité ethnoculturelle du Québec», il doit mettre en oeuvre des mesures favorisant l’intégration, et «certaines propositions du projet de loi pourraient compromettre l’atteinte de l’objectif d’une plus grande représentativité au sein de la fonction publique». Ces dispositions apportent «une restriction déraisonnable à l’accès à des emplois rémunérateurs dans la fonction publique, dans les réseaux scolaires, hospitaliers et les services sociaux […] ce qui paraît difficilement conciliable avec l’obligation de neutralité religieuse de l’État». Les libertés protégées Le Barreau souligne que le droit international auquel souscrivent le Canada et le Québec «protège non seulement la liberté de religion, mais aussi la liberté de manifester sa religion ou sa conviction». L’État peut intervenir s’il démontre l’urgence ou la réalité d’un problème. Dans ce dossier, Québec n’a jamais fait cette démonstration, observe le Barreau, qui «s’interroge sur le bien-fondé des justifications qui sous-tendent le projet de loi». Le gouvernement Marois devrait, estime le Barreau, «résister à la tentation de modifier à la pièce et à la hâte la Charte québécoise […], un ensemble cohérent, indivisible, universellement reconnu». Des objections … Sur le crucifix Le gouvernement prévoit que des objets religieux peuvent être conservés à cause de leur valeur patrimoniale, comme le crucifix à l’Assemblée nationale. Pas si vite, dit le Barreau. Cette disposition «pourrait être interprétée comme créant un double standard de neutralité, l’un permettant l’inclusion d’éléments à connotation religieuse pour les Québécois de souche, et un autre rejetant tout élément de nature religieuse associé à une autre culture». … Sur les policiers Pour le Barreau, on ne pourrait interdire à un policier, même s’il est investi du pouvoir de coercition de l’État, d’afficher ses convictions religieuses. La Cour suprême a tranché l’affaire en refusant les prétentions du commissaire de la GRC, pour qui un agent de […]