English below
«L‘intolérance et la discrimination envers les musulmans ne sont pas des phénomènes nouveaux. Ces derniers se sont transformés et ont pris de l‘ampleur ces dernières années, surtout dans le sillage de la « guerre contre le terrorisme », de la crise économique mondiale et des inquiétudes qu’éprouvent de nombreuses sociétés quant à leur identité nationale devant l’accroissement de la diversité en leur sein. Cette évolution a contribué à susciter du ressentiment et des craintes à l‘égard des musulmans et de l‘islam, souvent alimentés par certains médias et discours politiques. Les musulmans sont fréquemment représentés comme des extrémistes menaçant la sécurité et le bien-être des autres.Ces stéréotypes ont des répercussions non seulement sur les jeunes, mais aussi sur leurs parents, voire sur les enseignants et d’autres professionnels de l‘éducation. C’est un nouveau défi pour Les courants d’idées renforçant la dichotomie «nous/les autres» ont accentué la vision préconçue d’un musulman hostile, par absence de passé historique commun ou par connaissance insuffisante des autres cultures et religions. De nombreux musulmans sont ainsi victimes de discrimination : agressions verbales et physiques, stéréotypes religieux, érosion de l’égalité des chances dans l’emploi, le logement, les soins de santé et l’éducation, restrictions imposées à l’expression publique de leur foi, etc. Cette discrimination se double souvent d’autres formes de rejet, non plus sur le critère de la religion, mais sur ceux de l’appartenance ethnique, de la prospérité économique, de la citoyenneté ou du genre.Ces stéréotypes ont des répercussions non seulement sur les jeunes, mais aussi sur leurs parents, voire sur les enseignants et autres professionnels de l’éducation. Ce qui place les éducateurs devant une nouvelle tâche : si l’on ne saurait les charger de résorber les tensions politiques et sociales au sein de leur communauté, les
enseignants peuvent jouer un rôle essentiel dans la formation des attitudes et des comportements des enfants et des adolescents. Les actions du personnel enseignant et administratif des établissements, les approches qu’il adopte, peuvent avoir un impact considérable sur le respect de la diversité et de la compréhension mutuelle, à l’école comme au sein de la société. Un vrai partenariat avec les médias et la société civile peut aussi favoriser le changement social encouragé par l’éducation par et pour les droits de l’homme.»http://www.osce.org/fr/odihr/91543?download=true
English: http://www.osce.org/odihr/84495