Aucune image

Musulmans en Occident: perception et employabilité

24 juin 2010 admin 0

Écrit par Ahmed Bensaada La crise financière actuelle a non seulement fait surgir le spectre du protectionnisme, mais a aussi déterré les vieux démons de la préférence nationale dans l’embauche. La situation socioéconomique des immigrants en Occident, en particulier celle des musulmans, qui posait déjà problème en période de vaches grasses risque de faire les frais de ces temps de disette. Mais quel est le portrait de ces musulmans en terre d’Occident ? A- Perception L’Islam est la seconde religion la plus pratiquée dans le monde après le Christianisme. Elle regroupe environ 1,2 milliard de fidèles principalement en Asie, en Afrique et en Europe. Il est très difficile de connaître précisément le nombre de musulmans en Occident, mais des estimations sérieuses peuvent le chiffrer aux alentours d’une vingtaine de millions très inégalement répartis à travers ses pays membres [1-7]. Ainsi, on remarque que quatre pays, en l’occurrence la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, regroupent plus des deux tiers des musulmans d’Occident. Le reste est disséminé dans les autres pays (fig.1). Fig.1 : Distribution des musulmans en Occident[1-7] À quelques exceptions près comme la Grèce ou l’Espagne qui comptent une population musulmane séculaire, les musulmans sont essentiellement issus d’une immigration plus ou moins récente dépendamment des pays. Contrairement à la place démesurée qu’ils occupent dans les médias occidentaux, la communauté musulmane ne représente qu’environ 3,5% de la population totale de l’Union européenne [7], et moins de 3% de celle de la totalité des pays occidentaux. De nombreux événements ont contribué à mettre les musulmans d’Occident sous les projecteurs : les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux de Madrid et de Londres, les caricatures du prophète Mahomet, les péripéties du conflit israélo-palestinien, la publication de certains ouvrages controversés comme celui de Oriana Fallaci [8], la controverse sur le voile islamique en France, l’occupation de l’Irak ou le récent problème nucléaire iranien. D’autre part, les médias ont toujours tendance à monter en épingle les moindres incartades qui ont pour effet d’amplifier les sentiments islamophobes. À cet effet, le dernier rapport de l’EUMC (Observatoire Européen des Phénomènes Racistes et Xénophobes) note que : «  les musulmans sont souvent victimes de stéréotypes négatifs, phénomène qui est par moments renforcé par le portrait négatif ou sélectif que véhiculent les médias » [7]. Ce même rapport fait état de centaines d’incidents à caractère islamophobe recensés dans les années 2004-2005 dans tous les pays de l’Union Européenne. Cela va des désormais banals incendies de mosquées en Allemagne à l’arrachage du foulard (et de quelques cheveux) d’une femme musulmane à Saragosse (Espagne), en passant par le tabassage de musulmans par des membres du Mouvement de la Résistance Suédoise (organisation nazie). Pas moins de 13 pages du rapport sont consacrées à la description d’une débauche d’actes racistes contre la communauté musulmane et certains comportements délictueux sont même attribuables à des responsables politiques ou à des policiers. Dans leur article publié en 2007 et intitulé : « Love thy neighbour : how much bigotry is there in western countries ? » [9], V.K. Borooah and J. Mangan ont étudié l’intolérance des Occidentaux à l’encontre de 5 groupes sociaux, à savoir : i) personnes d’une autre race, ii) immigrants, iii) musulmans, iv) juifs et v) homosexuels. Dans cette étude une simple question a été posée à 31625 Occidentaux : « Aimeriez-vous avoir des personnes de l’un des groupes comme voisins ? ». Les résultats de cette vaste enquête ont montré que la Grèce et l’Irlande du Nord ont, en Occident, la plus grande proportion de personnes intolérantes envers les étrangers. Si on se focalise sur les résultats concernant uniquement la communauté musulmane, on remarque que le Canada et le Portugal sont les pays les plus accueillants pour les musulmans alors que la Grèce et la Belgique sont les moins tolérantes (fig.2). Fig.2 : Pourcentage de personnes (de la population en général) qui « n’aiment pas avoir de musulmans comme voisins » [9] L’enquête s’est aussi intéressée à l’opinion de la fraction de la population qui comporte les personnes qui sont intolérantes envers au moins un des groupes sociaux : c’est la fraction intolérante de la population. Il apparaît, en moyenne, que ce sont les musulmans qui sont les moins bien perçus en Occident. Cependant, il existe une exception ibérique. En effet, seuls l’Espagne et le Portugal placent les musulmans devant les juifs, qui, à leur tour, occupent la dernière place du classement [9]. L’analyse détaillée des résultats ne concernant que les musulmans permet de voir que le Portugal et le Canada sont encore les plus tolérants, mais ce sont les pays scandinaves qui révèlent leur islamophobie (fig.3). En fait, l’étude montre que l’intolérance des scandinaves (qui, ensemble, accueillent moins de 4% du total des musulmans d’Occident) est principalement dirigée contre la communauté musulmane. Fig.3 : Pourcentage de personnes (de la fraction intolérante de la population) qui « n’aiment pas avoir de musulmans comme voisins » [9] Regardons maintenant en détail les résultats colligés pour le Canada, un des pays les plus accueillants pour les musulmans (fig.4). Il s’avère que même si ce pays jouit de ce statut enviable, le groupe social le moins bien perçu reste toujours celui des musulmans en parfait accord avec la tendance moyenne des pays occidentaux. Fig.4 : Comparaison entre l’intolérance au Canada et la moyenne du monde occidental [9] En 2005, dans un sondage Ipsos Reid pancanadien [10], des répondants ont été questionnés sur les minorités les plus susceptibles à être victimes de racisme. Là aussi, les résultats montrent que les musulmans occupent le haut du pavé, avec un taux plus de 3 fois plus grand que celui des juifs, par exemple (fig.5). Fig.5 : Groupes ethniques ciblés par le racisme au Canada [10] La même enquête a sondé les Canadiens sur leur aptitude à accueillir des personnes d’une autre race comme voisins. Les résultats, par province, sont présentés dans la figure 6. On y constate que c’est au Québec que la population est la plus réfractaire à cette idée. Ce qui est le plus remarquable, c’est que le pourcentage est près de 4 fois plus élevé que celui de l’Ontario et le double de […]

Aucune image

Le Conseil de l’Europe contre l’interdiction totale du voile intégral et contre le vote suisse sur les minarets

23 juin 2010 admin 0

Par le vote, ce mercredi 23 juin, à Strasbourg, d’une résolution sur la lutte contre l’islamisme et l’islamophobie, le Conseil de l’Europe recommande aux 47 États membres concernés, dont la France, de ne pas recourir à l’interdiction du voile intégral, et enjoint la Suisse à annuler le vote sur les minarets. Ils constituent, selon les parlementaires, un délit flagrant de discrimination agencée par des débats politiques stériles. « L’interdiction générale du port de la burqa et du niqab dénierait aux femmes qui le souhaitent librement le droit de couvrir leur visage », affirme une résolution adoptée à Strasbourg, par 108 voix, dont celles des Français, et 4 abstentions. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’est prononcée, mercredi 23 juin, contre l’interdiction du voile intégral comme l’envisagent certains gouvernements européens, dont la France et la Belgique. Au grand dam des parlementaires – de droite surtout – qui en avaient fait leur cheval de bataille comme un certain André Gérin ou un Éric Besson, qui comptent faire examiner le projet de loi d’interdiction en séance publique à partir du 6 juillet prochain et au Sénat le 7 septembre. Interdire le voile intégral serait contre-productif Ce projet de loi, estiment les parlementaires européens dans le texte voté, serait contre-productif, il « pousserait les familles et la communauté à faire pression sur les femmes pour qu’elles restent chez elles et se limitent à entretenir des contacts avec des femmes », tout en précisant « qu’aucune femme ne devrait être contrainte de porter une tenue religieuse ». Le texte ajoute que l’interdiction ne peut se justifier que « pour des raisons de sécurité ou lorsque les fonctions publiques ou professionnelles d’une personne lui imposent de faire preuve de neutralité religieuse ou de montrer son visage ». Un texte tout à fait conforme à l‘avis consultatif du Conseil d’État, qui avait émis des réserves quant à l’interdiction générale du voile intégral dans l’espace public. Un vote pas raisonnable Les parlementaires se sont également prononcés, lors de cette séance dédiée à une réflexion sur « l’Islam, l’islamisme et l’islamophobie en Europe », en faveur d’une annulation du vote contre la construction de minarets en Suisse, jugé discriminatoire envers les communautés musulmanes. La construction des minarets, jugent les parlementaires, ne devrait être soumise qu’aux règles « de sécurité publique et d’urbanisme ». Dans le même sens, l’Assemblée dit déplorer qu’« un nombre croissant de partis politiques en Europe exploitent et attisent la peur de l’islam en menant des campagnes politiques qui privilégient une vision simpliste et des clichés négatifs à propos des musulmans » et se dit également « préoccupée (…) par le risque d’une utilisation abusive des votes, initiatives et référendum populaires pour légitimer des restrictions des droits à la liberté de religion et d’expression ». « Les musulmans sont chez eux en Europe, où ils sont présents depuis des siècles, comme l’indique l’Assemblée dans sa Recommandation 1162 (1991) », rappelle le Conseil de l’Europe. « Pourtant, l’intolérance vis-à-vis de l’islam et des musulmans va croissant et nos sociétés se déchirent dans des polémiques s’y rapportant », souligne Mogens Jensen, rapporteur de la commission parlementaire sur « L’Islam, l’islamisme et l’islamophobie en Europe ». Pour lui, les dernières élections qui ont eu lieu en Europe montrent une poussée des mouvements populistes s’appuyant sur ces sentiments négatifs envers l’islam. « Cette situation est préoccupante », s’inquiète-t-il devant les parlementaires. Et de rappeler : « Souvenons-nous de ce qui s’est passé sous Hitler, souvenons-nous de la persécution dont la religion catholique fut l’objet sous Staline. Tout cela peut paraître bien lointain et l’on a du mal à imaginer que des événements similaires se produisent à l’époque contemporaine. Mais Srebrenica , c’était il y a seulement quinze ans. » Islamophobie et islamisme sont liés La résolution née de la commission parlementaire sur « L’Islam, l’islamisme et l’islamophobie en Europe », débattue depuis le début de l’année 2010 a donc été votée mercredi 23 Juin au Conseil de l’Europe, à Strasbourg. Menée par le socialiste danois Mogens Jensen, elle préconise le dialogue et l’éducation interreligieuse dans les universités pour lutter efficacement contre l’islamophobie et l’islamisme, cette « forme d’extrémisme politique pratiqué sous couvert de religion », partant du principe que ces deux concepts se renforcent mutuellement. Reste à savoir désormais si le gouvernement français prendra acte de cette résolution, ou s’il ne la leur renverra pas à la figure, comme il l’a déjà fait avec les Sages.

Aucune image

Minarets: l’APCE exhorte la Suisse à revenir sur l’interdiction

23 juin 2010 admin 0

STRASBOURG, 23 juin 2010 – RIA Novosti Dans un projet de résolution débattu mercredi et intitulé « Islam, islamisme et islamophobie en Europe », l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) appelle la Suisse à annuler au plus vite l’interdiction visant la construction de minarets. L’APCE estime que l’interdiction donnée contredit « les articles 9 (Liberté de pensée) et 14 (Interdiction de discrimination) de la Convention européenne des droits de l’homme et représente une discrimination des communautés musulmanes. La construction des minarets tout come celle d’églises devrait être possible à condition que toutes les règles de sécurité et de planification urbaines soient respectées ». Le projet de résolution exhorte également les pays membres du Conseil de l’Europe à « ne pas introduire d’interdiction générale contre le port de vêtements dissimulant le visage ou de tout autre vêtement religieux, mais plutôt défendre les droits des femmes à pouvoir choisir leur tenue ». L’interdiction de la construction de minarets en Suisse a été adoptée en novembre 2009 après l’approbation de  cette mesure par 57,5% des votants à un referendum, dont l’initiative avait été avancée par le parti d’extrême droite UDC. Dans sa lutte contre l’ »islamisation », ce parti considère les minarets comme un symbole plus politique que religieux. Commentant la situation dans son ensemble, l’Assemblé souligne que « dans de nombreux pays membres du Conseil de l’Europe les musulmans subissent l’isolement, la stigmatisation et la discrimination; ils sont victimes des stéréotypes, de la marginalisation sociale et de l’extrémisme politique en raison de leurs traditions religieuses et culturelles ».

Aucune image

Le combat islamophobe de Marc Lebuis et de Point de Bascule Canada

18 juin 2010 admin 0

par Stéphane Nicolas, Valérie Martel Le 15 avril, Marc Lebuis, au nom de son site Web Point de bascule Canada.ca, a publié, en pleine page 2 du Devoir, une publicité pour une conférence de presse de Point de Bascule (PdB) afin de dénoncer la participation de Tariq Ramadan à une conférence de Présence Musulmane. À l’image des propos tenus sur le site PdB, cette conférence sur l’extrémisme islamiste au Québec illustre bien le délire islamophobe qui obsède Marc Lebuis et son équipe. Les techniques de PdB : glissements de sens et manipulations  » L’équipe de PdB est composée de citoyens et citoyennes qui cherchent à exprimer leur attachement aux droits de la personne et à la liberté d’expression. « , peut-on lire sur la page de présentation du site. Pourtant, PdB a une étrange conception des droits humains qui consiste à ne voir qu’un seul péril, qu’un seul combat à mener pour la liberté :  » s’attaquer à l’islamisme « . Et insidieusement, en jouant de confusions de termes, d’images ou de symboles, ils produisent constamment des glissements de sens et amalgament, du même coup, l’islam et l’islamisme. Composé de milliers d’articles et de brèves écrites en seulement 2 années d’existence, PdB s’avère n’être que le relais d’idéologues qui veulent nous convaincre que le monde est constitué de deux grands blocs antagonistes : les démocraties occidentales, irréprochables, et le monde arabo-musulman, barbare et terroriste. Sur ce site, on retrouve tous les grands noms de la droite néoconservatrice américaine, de l’extrémisme sioniste et de l’extrême-droite identitaire européenne et québécoise : Samuel Huntington, Daniel Pipes, Geert Wilders, Jean Renaud, Maurice G. Dantec, Bat Yeor, etc. Leur conception du monde est manichéenne : un combat fantasmé entre la civilisation occidentale et le fanatisme islamiste. Pour eux, une femme qui porte un voile ou une Burqa au Québec n’est qu’un pion de cette vaste offensive, au même titre qu’un kamikaze qui se fait sauter avec une ceinture d’explosifs en Iraq. Une autre stratégie de communication de PdB consiste à citer ou inviter des personnes issues de minorités persécutées dans certains pays à majorité musulmane, présentées comme des dissidents, pour les faire témoigner des horreurs commises au nom de l’islam dans leur pays. Salim Mansur, Hélios d’Alexandrie de postedeveille.ca, ou Wafa Sultan, loin de nous faire saisir la complexité du monde arabe, tombent eux-aussi dans le binarisme et l’islamophobie. Parasitage du débat sur la laïcité Alors que le Québec amorce une saine réflexion sur des enjeux de laïcité, Marc Lebuis et Point de Bascule exacerbent une fibre nationaliste (et non pas souverainiste). Ils parasitent le débat sur la laïcité et le conduisent vers une crispation identitaire, un refus de l’altérité qui n’est rien d’autre qu’un racisme renouvelé. PDB cite régulièrement certains laïcs québécois (comme Djemila Benhabib ou Lise Ravary de Riposte Laïque) pour nous convaincre que le problème de fond dans le débat sur les accommodements raisonnables est spécifique à la communauté musulmane. Dans ce débat, PdB adhère à l’idée d’une hiérarchisation des religions : la présence des religions judéo- chrétiennes serait acceptable dans l’espace public, tandis que l’islam serait totalement incompatible avec la modernité du Québec. Cet argument typiquement colonial et ethnocentriste, que véhicule le projet de la laïcité prétendument ouverte promue par les  » laïcs identitaires  » de PdB, conduit à la stigmatisation des populations arabo-musulmanes dans leur ensemble. Il est particulièrement inquiétant de voir que Marc Lebuis puisse s’adresser à toutes les tribunes (Radio-Canada, LCN, VTélé, 98.5 fm, Le Devoir, Le journal de Montréal, etc.) en passant pour un expert neutre et objectif des droits de la personne ou même de l’islam. Loin de nous l’idée de leur interdire la participation à un débat public, mais il nous semble nécessaire et urgent que les choses soient posées clairement et que les caractères néoconservateur, identitaire, raciste et islamophobe de sites comme Point de Bascule, Bivouac-Id ou Poste de Veille (qui fonctionnent largement en réseau) soient connus de tous et de toutes afin de bien comprendre les enjeux du débat sur la laïcité et les positions idéologiques des différents intervenants dans ce débat de société. Le Québec a une chance historique d’instaurer une laïcité qui soit garante de la participation citoyenne de tous et de toutes ou bien il risque de s’enfoncer dans un repli identitaire et des communautarismes narcissiques. Et ce n’est pas la peur de l’Autre qui doit nous guider mais bien la force d’un projet de société inclusif. Voir en ligne : Presse toi à Gauche P.-S.

Aucune image

Propos antimusulmans: Levée de l’immunité d’un député danois

18 juin 2010 admin 0

COPENHAGUE, 16 juin 2010 (AFP) – Le Parlement danois a décidé mercredi de lever l’immunité parlementaire d’un député d’un parti d’extrême droite, que la justice souhaite inculper pour ses propos antimusulmans, a-t-on appris de source parlementaire. Jesper Langballe, un vétéran du Parti du peuple danois (PPD), allié parlementaire essentiel du gouvernement de centre-droit, s’était élevé, dans une chronique publiée en janvier, contre « les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d’honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles ». Cette chronique, qui portait sur « la conception obscurantiste des femmes dans l’islam » et « l’islamisation de l’Europe », avait suscité un tollé sur la scène politique, et les propos de son auteur avaient été condamnés par le Premier ministre Lars Loekke Rasmussen. Le procureur du royaume a décidé de poursuivre en justice ce député pour ses déclarations racistes contraires à la loi, entraînant la levée de son immunité. Le PPD, à l’exception du parlementaire incriminé, s’est abstenu mercredi au moment du vote, partagé entre le souci de respecter la loi et son opposition à l’article sur le racisme qui, selon lui, porte atteinte à la liberté d’expression. En revanche, Jesper Langballe a voté en faveur de la levée de son immunité car il souhaite prouver la véracité de ses propos devant les tribunaux, selon la chaîne de télévision parlementaire. La date du procès n’a pas encore été fixée par l’accusation publique.