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Richard Martineau est encore blâmé pour «propos discriminatoires et expression de préjugés envers les musulmans»

11 juin 2014 admin 0

Le Conseil de presse blâme deux chroniqueurs du journal de Montréal 1. Richard Martineau, islamophobe notoire, est encore* blâmé pour «propos discriminatoires et expression de préjugés envers les musulmans» «le Conseil juge que le chroniqueur a manqué de rigueur de raisonnement et a tenu des propos discriminatoires qui véhiculent et entretiennent des préjugés envers les musulmans. «Le Conseil reproche au Journal de Montréal son manque de collaboration pour avoir refusé de répondre, devant le Tribunal d’honneur, de la plainte les concernant.» Lien de la décision: http://conseildepresse.qc.ca/decisions/d2013-10-044/#sthash.Su69xdif.dpuf * Autres blâmes du Conseil de presse contre Richard Martineau: – Blâme contre Martineau pour «information inexacte, propos discriminatoires et préjugés» formulée contre le chroniqueur Richard Martineau du Journal de Montréal (JdeM). Source: La Fédération professionnelle des journalistes du Québec http://www.fpjq.org/le-conseil-de-presse-blame-richard-martineau/ – Blâme contre Martineau pour «information incomplète pouvant conduire à une interprétation abus ive» ( C12B Information incomplète; C12D Manque de contexte et C18C Préjugés/stéréotypes) Source: Le Conseil de presse du Québec http://conseildepresse.qc.ca/decisions/d2009-08-014-2/#sthash.Cb1UakfV.dpuf   2. M. Michel Beaudry et Le Journal de Montréal sont blâmés pour le grief de propos discriminatoires «Dans l’extrait visé, Michel Beaudry s’en prend à l’idée qu’une religion puisse être imposée « à qui que ce soit ». Il affirme en généralisant qu’à cet égard, « les musulmans sont les plus gossants » par les gestes qu’ils posent, puis renchérit en faisant une vague référence à « ce qu’ils [les musulmans] font ailleurs ». Il illustre ensuite son propos en brossant un portrait de la communauté musulmane internationale : trop intégriste, haineuse et maltraitant ses semblables. Bien que ce portrait ne soit pas, en soi, une incitation à la haine, il n’en reste pas moins qu’il est de nature à cultiver et entretenir les préjugés. Il peut en outre être insultant et heurter la dignité de membres de la communauté musulmane. Pour ces raisons, le Conseil retient le grief pour propos discriminatoires.» «Pour son manque de collaboration, en refusant de répondre à la présente plainte, le Conseil de presse blâme le quotidien Le Journal de Montréal.» Lien de la décision: http://conseildepresse.qc.ca/decisions/d2013-08-022/#sthash.sAht1L5q.dpuf» Le Collectif Québécois contre l’Islamophobe (CQCI) encourage fortement tous les Québécois(ses) à continuer à exercer leur devoir de citoyens en entreprenant les démarches légales appropriées (plaintes à la Commisssion des droits de la personne et au Conseil de Presse du Québec) pour dénoncer les propos discriminatoires, racistes et islamophobes dans les médias.  Liens utiles: 1. Déposer une plainte au Conseil de Presse du Québec 1.1 Processus de plainte http://conseildepresse.qc.ca/porter-plainte/processus-de-plainte/ 1.2 Déposer une plainte en ligne http://conseildepresse.qc.ca/porter-plainte/en-ligne/ 2. Déposer une plainte à la Commission des droits de la personne http://www.cdpdj.qc.ca/fr/droits-de-la-personne/defendre-vos-droits/Pages/porter-plainte.aspx Le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie (CQCI) 514-653 2079 info@islamophobiequebec.org www.islamophobiequebec.org https://twitter.com/CQCI_info www.facebook.com/Collectif.Contre.Islamophobie.Quebec Le Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) est un organisme à but non lucratif voué à la lutte contre l’islamophobie sous toutes ses formes et dans toutes les sphères de la société.

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L’affaire Ahmed Abbassi, «un signal d’alarme» pour tous

4 juin 2014 admin 0

En avril 2013, dans un communiqué de presse le Collectif Québécois contre l’islamophobie dénonçait « les réactions maladroites des «représentants de la communauté musulmane» au Canada» dans l’affaire Abassi-Essagheir-Jaser et réclamait «un procès juste et équitable selon les principes de la justice fondamentale dans le respect des Chartes des droits et libertés canadienne et québécoise» pour les accusés qui doivent bénéficier en principe comme tout accusé de la présomption d’innocence. Or, voici le 1er dénouement heureux dans cette histoire nébuleuse! ***************************************** L’affaire Ahmed Abbassi, «un signal d’alarme» pour les États-Unis « Avant de déposer des accusations en lien avec le terrorisme «sans preuve solide au préalable», les États-Unis devront désormais y penser à deux fois, prédit une experte américaine en sécurité nationale. Karen Greenberg est aussi d’avis que le cas de l’ex-étudiant de l’Université Laval, le Tunisien Ahmed Abbassi, sonne le glas d’une pratique discutable qui a fait son temps plus de 10 ans après les attentats meurtriers du 11 septembre 2001. «C’est un signal d’alarme», tranche la directrice du Centre national de sécurité de l’Université Fordham, un établissement new-yorkais. Selon elle, il n’y a aucun doute que le procureur général des États-Unis a reculé dans l’affaire Abbassi puisqu’il ne détenait pas les preuves suffisantes pour le condamner. Selon Mme Greenberg, dans bon nombre de dossiers devant la justice, les accusations se dégonflent au fil des procédures. Mais qu’elles soient réduites à ce point, il y a là un signe que «le système commence à fonctionner». «Dans le passé, il était facile d’exagérer ou même de fabriquer des activités criminelles, le système de justice était beaucoup plus réceptif», fait valoir l’experte, qui évoque le contexte «hautement émotionnel» ayant suivi les attentats du 11 septembre 2001. Elle croit que depuis, la poussière est retombée et que les autorités de l’autre côté de la frontière porteront maintenant davantage attention à ce qui existe dans un dossier avant de mettre quelqu’un derrière les barreaux.» http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201406/04/01-4772647-laffaire-ahmed-abbassi-un-signal-dalarme-pour-les-etats-unis.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4772646_article_POS1

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Contribuez à un bureau permanent de lutte contre l’islamophobie au Québec

3 juin 2014 admin 0

Le Collectif Québécois contre l’islamophobie fait appel à votre générosité pour appuyer ses efforts de se doter d’un bureau permanent à Montréal. Lien pour envoyer vos dons : https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=DKHU7R3UEN3W4 Un petit geste de votre part peut faire toute la différence dans la lutte contre l’islamophobie!   Le Collectif Québécois Contre l’islamophobie est un organisme indépendant dont le financement repose exclusivement sur les contributions de ses bénévoles. Le Collectif Québécois Contre l’Islamophobie (CQCI) 514-653 2079 info@islamophobiequebec.org www.islamophobiequebec.org https://twitter.com/CQCI_info www.facebook.com/Collectif.Contre.Islamophobie.Quebec Le Collectif québécois contre l’islamophobie (CQCI) est un organisme à but non lucratif voué à la lutte contre l’islamophobie sous toutes ses formes et dans toutes les sphères de la société.    

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Islamophobie : la construction du « problème musulman » – SÉMINAIRE 2013/2014

2 juin 2014 admin 0

Séminaire organisé à l’EHESS, année 2013-2014 Houda Asal, post-doctorante au CMH Abdellali Hajjat, maître de conférences à l’université Paris-Ouest Nanterre Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS (CMH-ERIS) http://islamophobie.hypotheses.org/programme-2013-2014 Dans l’espace public français, la « question musulmane » est au cœur de controverses multiples et répétées remettant en cause la légitimité de la présence des (présumés) musulmans sur le territoire national, qu’ils soient étrangers ou citoyens. Au moins depuis la fin de la guerre d’Algérie, l’hostilité, revendiquée ou implicite, à l’encontre des musulmans s’est traduite par une telle inflation de discours de disqualification et de pratiques discriminatoires que certains chercheurs parlent de racisme respectable ou d’islamophobie. Si les pratiques religieuses des musulmans de France sont relativement bien connues des sciences sociales françaises, l’islamophobie n’a pas encore fait l’objet d’enquêtes historiques et sociologiques de grande ampleur. La situation française contraste avec celle du monde universitaire anglophone, où se s’accumulent les travaux pluri-disciplinaires sur le concept d’islamophobie désignant, selon certains chercheurs, « les attitudes et les émotions négatives et indiscriminées dirigées contre l’islam ou les musulmans ». L’objectif de ce séminaire est de faire un bilan critique des recherches existantes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche. Après avoir interrogé la valeur heuristique du concept d’islamophobie, le séminaire vise à analyser le processus de construction du « problème musulman » dans la France contemporaine, en le comparant notamment avec les précédents historiques de l’histoire coloniale. En insistant sur l’importance des configurations et des stratégies des acteurs, il s’agit d’étudier le phénomène de « racialisation religieuse » qui tend à expliquer la réalité sociale par des facteurs racialo-religieux et qui semble se diffuser dans plusieurs espaces sociaux (médiatique, politique, scolaire, administratif, etc.). Il s’agit aussi d’analyser les effets produits par l’islamophobie discursive, tant pour ceux qui l’énoncent (rétribution symbolique ou matérielle de la « cause islamophobe ») que pour ceux qui la subissent (l’islamophobie en actes, c’est-à-dire les pratiques discriminatoires visant spécifiquement les musulmans). Ceci pose la question de la mesure du phénomène par des indicateurs scientifiquement établis et par l’élaboration d’une méthodologie appropriée. Il s’agit enfin d’étudier la réception du discours islamophobe par les musulmans (enquête de « victimation ») et les formes de contestation de l’islamophobie par l’action collective et la mobilisation du droit anti-discrimination. Séance 1 : 10 janvier 2014 « Ethnocentrisme, islamophobie et vote Front national » Nonna Mayer Directrice de recherche au CNRS, Centre d’études européennes (Sciences Po). La présentation power-point sur laquelle se base l’intervention est disponible ici.     Séance 2 : 14 février 2014 « Profils d’expériences des discriminations et du racisme par les musulmans » Patrick Simon Directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques.   Séance 3 : 14 mars 2014 « Les mouvements anti-musulmans aux Etats-Unis » Nadia Marzouki Chargée de recherche au CNRS, Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron. Auteure de L’Islam, une religion américaine ? (Seuil, 2013).   Séance 4 : 11 avril 2014 « Pratiques et politiques d’‘inclusion’ : penser la laïcité autrement » Mayanthi Fernando Assistant Professor in Anthropology, University of California in Santa Cruz. Auteure de The Republic Unsettled : Islam, Secularism, and the Future of France (à paraître chez Duke University Press).   Séance 5 : 16 mai 2014 (changement de salle : amphithéâtre) [annulée] « Semantics, Scales and Solidarities in the study of Islamophobia » Nasar Meer Reader in Social Sciences, Northumbria University (Newcastle). Directeur du dossier « Racialization and Religion », Ethnic and Racial Studies, 36 (3), 2013. Séance en anglais Avec le soutien du programme Emergence, axe Droit, mobilisations, discriminations   Séance 6 : 30 mai 2014 « Islamophobia and the Making of Muslims : Histories, Contexts, Genealogies » AbdoolKarim Vakil Lecturer in History, King’s College London. Co-directeur (avec S. Sayyid) de Thinking Through Islamophobia : Global Perspectives (Hurst/ Columbia University Press, 2010). Séance en anglais Avec le soutien du programme Emergence, axe Droit, mobilisations, discriminations  

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Islamophobie : la construction du « problème musulman » – SÉMINAIRE 2012/2013

2 juin 2014 admin 0

Séminaire organisé à l’EHESS, année 2012-2013 Houda Asal, post-doctorante au CMH Abdellali Hajjat, maître de conférences à l’université Paris-Ouest Nanterre Marwan Mohammed, chargé de recherche CNRS (CMH-ERIS) http://islamophobie.hypotheses.org/programme-2012-2013 Dans l’espace public français, la « question musulmane » est au cœur de controverses multiples et répétées remettant en cause la légitimité de la présence des (présumés) musulmans sur le territoire national, qu’ils soient étrangers ou citoyens. Au moins depuis la fin de la guerre d’Algérie, l’hostilité, revendiquée ou implicite, à l’encontre des musulmans s’est traduite par une telle inflation de discours de disqualification et de pratiques discriminatoires que certains chercheurs parlent de racisme respectable ou d’islamophobie. Si les pratiques religieuses des musulmans de France sont relativement bien connues des sciences sociales françaises, l’islamophobie n’a pas encore fait l’objet d’enquêtes historiques et sociologiques de grande ampleur. La situation française contraste avec celle du monde universitaire anglophone, où se s’accumulent les travaux pluri-disciplinaires sur le concept d’islamophobie désignant, selon certains chercheurs, « les attitudes et les émotions négatives et indiscriminées dirigées contre l’islam ou les musulmans ». L’objectif de ce séminaire est de faire un bilan critique des recherches existantes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche. Après avoir interrogé la valeur heuristique du concept d’islamophobie, le séminaire vise à analyser le processus de construction du « problème musulman » dans la France contemporaine, en le comparant notamment avec les précédents historiques de l’histoire coloniale. En insistant sur l’importance des configurations et des stratégies des acteurs, il s’agit d’étudier le phénomène de « racialisation religieuse » qui tend à expliquer la réalité sociale par des facteurs racialo-religieux et qui semble se diffuser dans plusieurs espaces sociaux (médiatique, politique, scolaire, administratif, etc.). Il s’agit aussi d’analyser les effets produits par l’islamophobie discursive, tant pour ceux qui l’énoncent (rétribution symbolique ou matérielle de la « cause islamophobe ») que pour ceux qui la subissent (l’islamophobie en actes, c’est-à-dire les pratiques discriminatoires visant spécifiquement les musulmans). Ceci pose la question de la mesure du phénomène par des indicateurs scientifiquement établis et par l’élaboration d’une méthodologie appropriée. Il s’agit enfin d’étudier la réception du discours islamophobe par les musulmans (enquête de « victimation ») et les formes de contestation de l’islamophobie par l’action collective et la mobilisation du droit anti-discrimination. 1er et 3e vendredis du mois de 15 h à 17 h (salle 2, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 16 novembre 2012 au 17 mai 2013. Les séances des 15 février et 5 avril se dérouleront en salle 4 (même heure, même adresse) Séance 1 : 16 novembre 2012 Introduction générale Houda Asal, Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed Séance 2 : 7 décembre 2012 Marwan Mohammed (CNRS-CMH-ERIS) : « Une question de mesure. L’objectivation statistique du rejet de l’islam et des musulmans » En présence de Marwan Muhammad (CCIF) et Bernard Godard (Bureau des Cultes) Séance 3 : 21 décembre 2012 Vincent Gay (université d’Evry Val d’Essonne / LHEST) : « Ouvriers ou musulmans ? L’altérisation des ouvriers immigrés dans les grèves du début des années 1980 »   Séance 4 : 18 janvier 2013 Abdellali Hajjat (université Paris-Ouest / ISP) : « Antisémitisme et islamophobie. Retour sur une controverse historique » Séance 5 : 1er février 2012 Nacira-Guénif Souilamas (université Paris-Nord / EXPERICE) : « La racialisation des musulman-e-s » (suite à un problème technique, l’enregistrement ne commence pas au début de l’intervention) Séance 6 : 15 février 2013 Michelle Zancarini-Fournel (université Lyon 1 / LARHRA) : « Études de cas : des féministes islamophobes » Séance 7 : 1er mars 2013 Angéline Escafré-Dublet (Sciences Po / CERI) : « La question de la laïcité dans les mobilisations pour la défense des musulmans. Une spécificité française ? » Séance 8 : 15 mars 2013 Houda Asal (EHESS / CMH-ERIS) : « Les mouvements anti-racistes français et l’islamophobie » Séance 9 : 5 avril 2013 Olivier Esteves (université Lille 3 / CECILLE) : « Islamophobie : une comparaison franco-britannique » Séance 10 : 19 avril 2013 Claire de Galembert (CNRS-ISP) : « La gestion de l’islam en prison : un racisme institutionnel ? » Séance 11 : 17 mai 2013 John Bowen (Washington University in Saint-Louis) : « La construction des ‘musulmans’ et de l”islam’ par les institutions » Conclusion générale