Comment contester la loi discriminatoire & anti-hijab de la CAQ devant les tribunaux?

11 juin 2019 admin 0

Comment contester la loi discriminatoire & anti-hijab de la CAQ devant les tribunaux? Voici quelques pistes avancées par Robert Leckey, le doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill, pour contester la loi discriminatoire & anti-hijab de la CAQ devant les tribunaux. Au Collectif Canadien Anti-Islamophobie, nous trouvons tous ces arguments intéressants, mais nous sommes d’avis qu’il en manque le plus important: L’article 2 de la Charte canadienne des droits et libertés ! « 2. Chacun a les libertés fondamentales suivantes : a) liberté de conscience et de religion; b) liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression…» L’article 23 et les droits des minorités linguistiques Robert Leckey croit qu’il s’agit là du moyen « le plus prometteur » de contester la loi. « Ce n’est pas une base pour invalider toute la loi, mais ce serait peut-être une base pour en limiter l’application. » L’article 23 de la charte canadienne protège le droit des minorités linguistiques à faire éduquer leurs enfants dans leur langue maternelle. Cela comprend le droit de gérer leurs propres commissions scolaires. Les avocats pourraient ainsi faire valoir que le projet de loi 21 brime ce droit en limitant la capacité des commissions scolaires anglophones à gérer leur personnel enseignant. C’est un moyen pour ces commissions scolaires de se soustraire à l’application de la loi de la CAQ sur la laïcité. La religion comme compétence fédérale Robert Leckey, le doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill, note que, dans les années 50, la Cour suprême a invalidé plusieurs lois ou règlements québécois qui avaient une incidence négative sur les Témoins de Jéhovah en faisant valoir que la religion faisait partie des compétences fédérales, et non provinciales. « Ça prend une certaine créativité, un certain courage, mais c’est possible d’imaginer un argument selon lequel le projet de loi 21 excède les compétences provinciales en légiférant sur la religion », affirme l’expert. M. Leckey ajoute que ce n’est pas un argument très probants, mais qu’il fait partie des contestations possibles.   L’article 28 et l’égalité des sexes « Le groupe le plus identifiable des victimes, disons, de la loi risque d’être des femmes musulmanes », note Robert Leckey. « On pense qu’il y a un nombre important de femmes déjà enseignantes qui seront privées de la possibilité d’obtenir un avancement dans le poste ou d’être transférées d’un lieu à un autre. Et aussi les enseignantes potentielles voilées, qu’elles soient actuellement à la Faculté de l’éducation ou ailleurs. » L’expert précise toutefois qu’il ne s’agit pas là du meilleur moyen de contester la loi. L’article 3 et le droit d’être élu L’article 3 de la charte canadienne garantit que les citoyens ont le droit de vote et sont éligibles aux élections législatives fédérales ou provinciales. En limitant la possibilité d’être élu si on porte un symbole religieux, la loi sur la laïcité contreviendrait à l’article 3 de la Charte canadienne des droits et libertés. Robert Leckey mentionne, toutefois, qu’il s’agit là d’un argument « un peu marginal ».   L’article 6 et le droit à la mobilité L’article 6 de la charte canadienne établit que les citoyens ont le droit de se déplacer dans le pays et de gagner leur vie dans toute la province. Or, si une enseignante voilée, qui est couverte par la clause de droits acquis (« clause grand-père »), quitte le Québec pour aller passer quelques années dans une autre province, elle ne pourra plus enseigner au Québec car elle ne sera plus protégée par la clause grand-père. Est-ce que ça mine votre droit à la mobilité dans la fédération canadienne? », demande Robert Leckey. Certainement. Lien de l’entrevue: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173594/mode-emploi-pistes-contester-loi-legault-laicite

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Le Centre de prévention de la radicalisation montréalaise!

1 novembre 2018 admin 0

Quand le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence a été lancé pour lutter contre la soi-disant radicalisation de la jeunesse musulmane, il était financé à raison de 2.5 millions¹ de dollars par année.   Cependant, lorsque le terroriste Bissonnette a commis son carnage dans la mosquée de Québec et que l’extrême-droite a commencé à exporter sa haine et sa violence des réseaux sociaux vers la rue et même dans les locaux des journalistes², le robinet des subventions provinciales³ et municipales a été soigneusement fermé !  

Manifestation anti-immigration du 1er juillet: Échec historique pour l’extrême-droite

2 juillet 2018 admin 0

La nébuleuse d’extrême-droite québécoise (La Meute, Atalante…) avait promis que la manifestation du 1er juillet 2018 allait être « la meilleure manifestation de son histoire »: Ce fut un échec lamentable sur toute la ligne! Incapables de mobiliser plus que 200 personnes, en venant à Montréal, les groupuscules d’extrême-droite ont prouvé -sans le vouloir- au Québec entier qu’ils ne représentent qu’une centaine d’individus isolés et animés par la haine et l’intolérance. Bravo à tous les militants anti-racistes, anti-fascistes et aux Montréalais(es) de toutes les tendances qui ont crié cet après-midi à l’unisson: Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers! Collectif Canadien Anti-Islamophobie Liens: https://www.vice.com/fr_ca/article/pavn99/confrontation-entre-militants-ultranationalistes-et-antifas-a-montreal  » Les groupes La Meute et Storm Alliance ont manifesté dimanche après-midi, rue Saint-Antoine, contre ce qu’ils considèrent comme de l’immigration illégale au Canada. Ils avaient annoncé une marche silencieuse au centre-ville. Ils ont plutôt été pris en sandwich par deux contingents antiracistes pendant de longues heures. « Vous êtes pognés ! On a toute la journée, on est en congé! », scandaient les dizaines de militants antifascistes.  »

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Un lobby pro-israélien ordonne au SPVM d’enquêter sur des imams montréalais

10 mars 2017 admin 0

Dans un article* publié par le Journal de Montréal le jeudi 9 mars, on apprend que le SPVM a ouvert une enquête sur des imams montréalais pour des « propos jugés antisémites ». Ce que l’article ne dit pas: L’enquête est le résultat de pressions exercées par le lobby sioniste CIJA (Centre consultatif des relations juives et israéliennes). Les vidéos remontent au mois de novembre 2014 et s’inscrivent dans le contexte de l’agression israélienne contre Gaza durant laquelle plusieurs crimes de guerre et crimes contre l’humanité avaient été commis par l’armée d’occupation israélienne contre la population civile de Gaza et contre les infrastructures civiles (école, hôpitaux…). Des extraits des vidéos en question ont été révélées et traduits par The Middle East Media Research Institute (connu sous l’acronyme MEMRI) qui est un outil de propagande au service de l’entité d’occupation israélienne et des ses ailes les plus radicales co-fondé par Yigal Carmon, un ancien officier des services de renseignements israéliens . Selon, Vincent Cannistraro, ancien directeur du contre-espionnage à la CIA, MEMRI ce sont « des propagandistes au service de leur idéologie, qui se situe à l’extrême-droite du Likoud »   Durant les dernières semaines à la suite de la vague de sympathie avec la communauté musulmane au Québec et au Canada au lendemain de l’attaque terroriste contre la mosquée de Québec, le lobby sioniste CIJA a redoublé d’ardeur afin de briser l’harmonie sociale et le vivre-ensemble qui s’installaient graduellement au Québec et au Canada.